Au début était l'école

Ce sont des enfants qui sont confiés à nos classes, de petits êtres en développement, des adultes en devenir. Appelés à grandir,  à s’adapter à leur environnement,  à en apprendre les codes en terme de savoir-être, savoir-faire et savoir. C’est la globalité de cet être que nous devons mener sur le chemin de l’humanité.

Là on respire un grand coup en prenant la mesure de l’ampleur de la tâche… (mais pourquoi ai-je choisi ce job?) Et puis on sourit parce que ce monde est le notre, et que ce qu’il y a de plus extraordinaire au monde, c’est le monde lui-même.  

Nous avons le moyen d’offrir ce monde à l’enfant en lui donnant les clés de compréhension pour qu’il s’ouvre à lui. C’est une vocation. Oui ! éducateur/enseignant ce n’est pas un métier, c’est une vocation.

Maria Montessori parlait d’éducation comme aide à la vie, à la construction de l’homme. Elle avait une vision globale de l’être humain dans ses différentes dimensions, corporelle, émotionnelle, intellectuelle/cognitive, sociale, culturelle. 

L’observation des jeunes enfants met en évidence la place prépondérante du mouvement et de l’exploration du monde environnant par les sens.

Ce que nous enseignants cherchons pour chaque enfant : l’amener à développer et construire les moyens d’expression de son potentiel propre, à se sentir en position légitime d’être quelqu’un qui contribue à la société.

Croisons les deux axes: afin que sur le chemin du développement, l’action sensori-motrice amène l’enfant à l’apprentissage, il suffit que les propositions concrètes de l’adulte, de l’environnement de vie scolaire soient porteuses des notions pour que l’enfant s’en empare.

Prenons le parti de créer un environnement de classe dans lequel l’enfant va être en activité, en cohérence avec son stade de développement. Proposons des matériels, des modalités pratiques d’action qui vont éveiller la curiosité de l’enfant et dont le point d’intérêt pourra favoriser la concentration et l’amener à résoudre les problèmes rencontrés pour dépasser seul les obstacles. Apportons-lui la touche finale : la connaissance, la notion. Voilà ce qu’est apprendre en action. Allons du concret vers l’abstrait !

Une évidence !  

Voici pourquoi s'intéresser à Maria Montessori et à son oeuvre.